Visite vétérinaires cheval

27 février 2024 Info +

Le ministère mobilisé pour la santé et le bien-être des chevaux pendant les Jeux

Marie Grandcollot-Chabot est référente filière équine au sein de la direction de l’alimentation (DGAL) du ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Elle détaille le rôle central des équipes du ministère dans le cadre des épreuves équestres de Paris 2024.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques accueilleront environ 350 chevaux pour les épreuves de sports équestres qui comptent trois disciplines : le dressage, le saut d’obstacles et le concours complet d’équitation.

Les services du ministère ont pour missions, d’une part, de s’assurer du respect de la santé et du bien-être des chevaux lors de leur transport et durant toute la durée des compétitions et, d’autre part, de prévenir toute introduction ou diffusion de maladies animales sur le territoire.

Les vétérinaires du ministère contrôleront le respect des exigences règlementaires en matière de santé animale (surveillance des maladies, règles de biosécurité, nettoyage et désinfection des véhicules de transport, gestion du fumier...) et de bien-être animal (transport, hébergement, alimentation, abreuvement, manipulations, soins, etc.). Une équipe de vétérinaires praticiens aguerris sera prête à intervenir si des soins étaient nécessaires : le site de Versailles comptera une clinique vétérinaire temporaire permettant d’administrer les premiers soins, ainsi qu’une clinique de « référés » si des interventions plus lourdes sont à envisager.

« Le ministère participe en amont des Jeux à un comité de bien- être animal avec l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) et de nombreux experts. Il formule des recommandations sur des domaines variés : hébergement, transport, alimentation des animaux... »

Marie Grandcollot-Chabot, référente filière équine au ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

Les missions du ministère ne se limiteront pas seulement à la protection de la santé et du bien-être des équidés en compétition, mais consisteront aussi à veiller à la santé de la population équine française et des hommes évoluant à son contact, à travers une approche « Une seule santé ». Celle-ci doit éviter l’introduction et la diffusion sur le territoire de maladies d’origine animale, et potentiellement transmissibles aux humains.

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